La loi de 1905 pose un principe de séparation des Églises et de l’État qui entérine l’autonomie du politique à l’égard du religieux, et de la citoyenneté à l’égard de l’appartenance confessionnelle.
L’autonomie des cultes est ainsi garantie : l’État n’a aucune compétence pour l’organisation des cultes, le recrutement des personnels, leur formation, leur statut qui relèvent du droit ecclésial ou des normes et organisations propres à chaque religion. En tant que fait social, le fait religieux intéresse nécessairement les responsables politiques.
La neutralité de l’État n’est donc pas un retrait ou une indifférence, mais un outil de cohésion sociale, d’intégration de tous dans la société. Ainsi, de l’objectif initial d’affirmer l’indépendance de l’État par rapport aux pouvoirs religieux (et en particulier celui de l’église catholique), aujourd’hui, la neutralité sert également, dans une société beaucoup plus diverse sur le plan religieux, à favoriser le vivre-ensemble dans l’égalité.
Quelques repères
L’autonomie du politique s’incarne aussi dans :
L’ADRIC (Agence de Développement des Relations Interculturelles pour la Citoyenneté) accompagne les acteurs et actrices sociaux dans l’accueil et l’accompagnement du public.
Ce projet a été financé par le Ministère de l’Intérieur – DIAN
Parcours d’intégration républicaine
7, rue du Jura 75013 Paris
adric@adric.eu